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Tri des biodéchets au 1er janvier 2024

À compter du 1er janvier 2024, conformément au droit européen et à la loi anti-gaspillage de 2020, le tri des biodéchets sera généralisé et concernera tous les professionnels et les particuliers.

Biodéchets, de quoi parle-t-on ?  

Les biodéchets sont des déchets organiques : il s’agit à la fois des déchets de jardin (dits déchets verts) et des déchets alimentaires (restes de repas, épluchures…). Le tri des déchets verts existe déjà en déchetterie. Il s’agit donc aujourd’hui de sortir les biodéchets restants de la poubelle d’ordures ménagères, et ce sont principalement des déchets alimentaires.  

Pourquoi trier les biodéchets à la source ? 

Les biodéchets sont composés à 80 % d’eau. Les incinérer est inutilement énergivore. Les enfouir génère du méthane, un gaz dont le pouvoir de réchauffement global est 25 fois supérieur à celui du CO2. En triant les biodéchets, plus de 800 000 tonnes de gaz à effet de serre sont évitées. 

Les trier afin de les valoriser ne présente que des avantages, notamment pour remplacer les apports en engrais de synthèse par des engrais organiques issus de biodéchets (compost par exemple). 

Sommes-nous obligés de trier nos déchets alimentaires depuis le 1er janvier 2024 ? 

Non, les particuliers n’ont pas l’obligation de trier leurs biodéchets au 1er janvier 2024. La loi Anti Gaspillage pour une Economie Circulaire (AGEC) concerne les collectivités ayant pour compétence la gestion des déchets. Celle-ci leur impose en effet de mettre en place, à cette date, de nouvelles filières de tri et de collecte (points d’apport volontaire ou collectes en pied d’immeuble), et de traitement (compostage individuel et partagé, plateformes industrielles de compostage, méthanisation…). 

Sur le territoire de La Montagne, c’est Nantes Métropole qui est en charge de la gestion des déchets et donc de cette mise en place. 

Quelles solutions de tri aujourd’hui ? 

Depuis fin 2019, la collecte séparée des déchets alimentaires est expérimentée à Nantes Nord. 25 000 habitants sont déjà équipés de seaux à compost pour la collecte de ces déchets et 220 points de collecte en apport volontaire ont été installés. Nantes Métropole élargit progressivement ce nouveau service aux autres quartiers nantais. 

Une étude est en cours pour déterminer les solutions qui seront mises en place sur les communes de la métropole hors Nantes à partir de 2025, notamment en fonction de la densité de population. 

En attendant, plusieurs possibilités sont offertes aux habitants pour composter les déchets alimentaires :  

  • Aide à l’achat d’un composteur (30€) ou lombri-composteur (40€) 

Afin d’encourager le compostage individuel, Nantes Métropole apporte depuis 2010 une aide financière pour s’équiper d’un composteur (30 €) ou d’un lombricomposteur (40 €). Les équipements neufs, d’occasion, ou fabriqués soi-même sont subventionnés. Plus d’informations : https://eservices.nantesmetropole.fr/dechets/commencer-demande-subvention-composteur

 

  • Le développement de composteur partagé (en pied d’immeuble, de jardin ou de quartier) via l’association Compostri. 

Pour les particuliers souhaitant composter avec leurs voisins, dans leur quartier ou leur copropriété, 323 composteurs partagés sont actuellement accessibles. De nouveaux projets peuvent être proposés, ils doivent être portés par un collectif d’habitants. 

Plus d’informations : www.compostri.fr 

Actualité publiée le mardi 20 février 2024